Ou, autrement dit, est-il possible qu'un différentiel devienne plus "sensible" au fil des années (une vingtaine, dans mon cas) ?

Car sinon, comment expliquer qu'un four commence normalement à chauffer, et fasse sauter (le différentiel, justement) après quelques 10 min en cours de fonctionnement ?

 

Salut,

J'aurais tendance à dire que ca viendrait plutôt de ton four.

A mon avis, un défaut d'isolement au niveau de la résistance.

 

un différentiel n'est en aucun cas un "disjoncteur" c'est un "interrupteur" et son dispositif de déclenchement n'a strictement rien à voir avec l'intensité qui passe dedans.(l'intensité nominale d'un différentiel c'est en fait l'intensité qu'il est capable de supporter)

en fait son fonctionnement est très simple : chaque conducteur passe dans un tore magnétique, formant ainsi des champs électromagnétiques de force identique et en opposition qui s'annulent. En cas de différence, d'où son nom de différentiel, le champ électromagnétique résultant actionne un dispositif qui coupe immédiatement le courant.
La protection différentielle a pour principale fonction la protection des personnes et la prévention des défauts d'isolement de l'installation

Un différentiel "qui fatigue" me parait fort peu probable par contre une résistance qui à un problème d'isolement quand elle chauffe est drôlement plus fréquent

 

Merci, l'électro (et les autres)... : j'avais donc (encore) tout faux...

Mais, j'ai une "excuse" (!?..) : comme c'est arrivé la même semaine, d'abord au four habituel dans la cuisine, et ensuite au Moulinex que ma femme avait gardé en réserve, je me suis dit que ces deux pauvres petits appareils devaient être sous la "mauvaise influence" de ce méchant différentiel plus âgé qu'eux, tu vois... ;-)

J'ajoute qu'il s'agit du SEUL différentiel contrôlant toute l'installation (un 30 mma, il n'y a pas de 300 d'installé)...